St-Just St-Rambert - parcours historique illustréSe mirant dans les eaux assagies du fleuve Loire, Saint-Just Saint-Rambert porte une histoire riche, qui en fait une ville aux multiples facettes. Les activités liées au fleuve ont longtemps assuré sa prospérité, prolongée au XIXe siècle par les industries du verre et du textile. L’église romane Saint-André, le Musée des Civilisations, la verrerie de Saint-Just et le panorama splendide des gorges de la Loire font de la ville une destination de visite incontournable. Faisant l’objet d’un programme de valorisationau sein d’une Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine, Saint-JustSaint-Rambert appartient au réseau des « Places fortes du Forez ».Voir la photo du circuitimage/jpegVoir la photo du circuitimage/jpegVoir la photo du circuitimage/jpegVoir la photo de l'etapeimage/jpegL'église romane et le quartier du prieuréExtérieur de l'église :Plus grande église romane du Forez par son volume, elle se caractérise par deux clochers dont le clocher-porche situé en façade est le plus ancien (XIe siècle). Un deuxième clocher, construit au-dessus du carré du transept, domine par sa masse puissante. Il est magnifiquement étagé et ornementé par un jeu d’arcs et d’ouvertures. Le long des collatéraux, des contreforts ont été rajoutés au XVIe siècle pour remédier à un problème de déformation des murs.Le clocher-porche est édifié au XIe siècle, en avant de l’église primitive dont il était détaché. Sa construction a mobilisé des matériaux très divers (grès, molasse, granit). À la fin du XIIIe siècle, il est surélevé d’un étage destiné à accueillir des éléments d’arcatures aveugles avec tantôt des motifs réalisés en petits blocs de pierre de différentes couleurs (appareil réticulé), tantôt des motifs sculptés. Les deux premiers étages comportent des matériaux de remplois d’époque gallo- romaine : blocs de pierreà trous de louve, des inscriptions et des boucliers croisés. D’autres sculptures représentant des rosaces,des entrelacs ou des palmes, sont caractéristiques de l’art roman en Forez, comme on peut l’observer aussi à St-Romain-Le-Puy et St-Victor-sur-Loire.Le clocher-porche a été restauré en 2004.Intérieur de l'église :En pénétrant à l’intérieur de l’église par la porte latérale, on découvre le reste du décor du clocher-porche qui pourrait avoir servi de tour-martyrium ou « crypte supérieure » pour la vénération de saintes reliques. Cette disposition très rare, issue d’une tradition carolingienne (VIIIe-Xe siècles), présente des similarités avec celle de la tour funéraire de l’église de Saint-Restitut dans la Drôme. En général, les tour-martyrium étaient des lieux privilégiés de pèlerinage. Ici, le premier étage du clocher-porche del’église a peut-être servi de lieu d’exposition des reliques de saint Rambert. Deux escaliers percés dans l’épaisseur des murs nord et sud en permettaient l’accès. Ils sont aujourd’hui invisibles car leurs issues dans la nef ont été murées. Le décor du clocher-porche, du côté de l’intérieur de l’église, se résume à trois panneaux sculptés visibles sur le mur sud. Il se compose des représentations de l’Adoration des Mages, d’Adam et Ève et peut-être du Christ guérissant l’aveugle-né. Malgré trois phases de construction (XIe-XIIe fin XIIIe s.), l’église présente un aspect homogène. Elle se compose d’une nef à trois vaisseaux. L’abside, voûtée en cul-de-four, est flanquée de deux absidioles avec lesquelles elle communique. La croisée du transept est coiffée par une coupole octogonale sur trompes. Le décor d’ensemble reste assez dépouillé, guidé par la recherche de lignes sobres et claires.Extérieur de l'église :Plus grande église romane du Forez par son volume, elle se caractérise par deux clochers dont le clocher-porche situé en façade est le plus ancien (XIe siècle). Un deuxième clocher, construit au-dessus du carré du transept, domine par sa masse puissante. Il est magnifiquement étagé et ornementé par un jeu d’arcs et d’ouvertures. Le long des collatéraux, des contreforts ont été rajoutés au XVIe siècle pour remédier à un problème de déformation des murs.Le clocher-porche est édifié au XIe siècle, en avant de l’église primitive dont il était détaché. Sa construction a mobilisé des matériaux très divers (grès, molasse, granit). À la fin du XIIIe siècle, il est surélevé d’un étage destiné à accueillir des éléments d’arcatures aveugles avec tantôt des motifs réalisés en petits blocs de pierre de différentes couleurs (appareil réticulé), tantôt des motifs sculptés. Les deux premiers étages comportent des matériaux de remplois d’époque gallo- romaine : blocs de pierreà trous de louve, des inscriptions et des boucliers croisés. D’autres sculptures représentant des rosaces,des entrelacs ou des palmes, sont caractéristiques de l’art roman en Forez, comme on peut l’observer aussi à St-Romain-Le-Puy et St-Victor-sur-Loire.Le clocher-porche a été restauré en 2004.Intérieur de l'église :En pénétrant à l’intérieur de l’église par la porte latérale, on découvre le reste du décor du clocher-porche qui pourrait avoir servi de tour-martyrium ou « crypte supérieure » pour la vénération de saintes reliques. Cette disposition très rare, issue d’une tradition carolingienne (VIIIe-Xe siècles), présente des similarités avec celle de la tour funéraire de l’église de Saint-Restitut dans la Drôme. En général, les tour-martyrium étaient des lieux privilégiés de pèlerinage. Ici, le premier étage du clocher-porche del’église a peut-être servi de lieu d’exposition des reliques de saint Rambert. Deux escaliers percés dans l’épaisseur des murs nord et sud en permettaient l’accès. Ils sont aujourd’hui invisibles car leurs issues dans la nef ont été murées. Le décor du clocher-porche, du côté de l’intérieur de l’église, se résume à trois panneaux sculptés visibles sur le mur sud. Il se compose des représentations de l’Adoration des Mages, d’Adam et Ève et peut-être du Christ guérissant l’aveugle-né. Malgré trois phases de construction (XIe-XIIe fin XIIIe s.), l’église présente un aspect homogène. Elle se compose d’une nef à trois vaisseaux. L’abside, voûtée en cul-de-four, est flanquée de deux absidioles avec lesquelles elle communique. La croisée du transept est coiffée par une coupole octogonale sur trompes. Le décor d’ensemble reste assez dépouillé, guidé par la recherche de lignes sobres et claires.Voir la photo de l'etapeimage/jpegVoir la photo de l'etapeimage/jpegVoir la photo de l'etapeimage/jpegLe rempart du prieuréEdifié dans le courant du XIIIe siècle pour protéger le prieuré et la communauté de moines y vivant, le rempart est particulièrement visible depuis le passage du lavoir. Il protégeait un espace assez réduit, qualifié de « château » dans les archives, et qui, outre les bâtiments monastiques, renfermait l’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, un cimetière ainsi qu’un petit nombre de maisons. La construction du rempart urbain au milieu du XIVe siècle rendra cette première ligne de défense inutile.Edifié dans le courant du XIIIe siècle pour protéger le prieuré et la communauté de moines y vivant, le rempart est particulièrement visible depuis le passage du lavoir. Il protégeait un espace assez réduit, qualifié de « château » dans les archives, et qui, outre les bâtiments monastiques, renfermait l’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, un cimetière ainsi qu’un petit nombre de maisons. La construction du rempart urbain au milieu du XIVe siècle rendra cette première ligne de défense inutile.Le musée des civilisationsInstallé dans le prieuré de Saint-Rambert (XVIIIe siècle), le musée présente des collections ethnologiques d'intérêt national (particulièrement le fonds africain Madeleine Rousseau). Accessibles à tous, sur plus de 800 m2, les présentations muséographiques permanentes abordent les arts et les traditions des cultures lointaines : Japon, Chine, Indonésie, Océanie, Amérique du nord, Afrique subsaharienne... (programme annuel d'expositions temporaires thématiques).Les réserves du musée sont ouvertes à tous les visiteurs (avec audioguide) et une petite boutique de vente propose des objets et des ouvrages rigoureusement sélectionnés.Installé dans le prieuré de Saint-Rambert (XVIIIe siècle), le musée présente des collections ethnologiques d'intérêt national (particulièrement le fonds africain Madeleine Rousseau). Accessibles à tous, sur plus de 800 m2, les présentations muséographiques permanentes abordent les arts et les traditions des cultures lointaines : Japon, Chine, Indonésie, Océanie, Amérique du nord, Afrique subsaharienne... (programme annuel d'expositions temporaires thématiques).Les réserves du musée sont ouvertes à tous les visiteurs (avec audioguide) et une petite boutique de vente propose des objets et des ouvrages rigoureusement sélectionnés.Voir la photo de l'etapeimage/jpegVoir la photo de l'etapeimage/jpegLes maisons à pans de boisLes exemples les plus significatifs, datant de la fin du Moyen Âge, sont visibles depuis la rue Colombet Solle et la place de la Paix, de part et d’autre de la Porte Franchise (XVe siècle). Le bois a étéemployé dans les constructions à toutes les époques mais c’est aux XIVe et XVe siècles que l’art de la charpenterie culmine. Contrairement aux idées reçues, le bois n’est pas symbole de pauvreté. Sa mise en œuvre nécessitait une main d’œuvre spécialisée. Sa rareté, à certaines époques d’intenses défrichements, pouvait le rendre onéreux et il existe dans toutes les régions des demeures de prestige réalisées dans ce matériau. Le seul fait dont les historiens sont sûrs est que les maisons à pans de bois connues dans le Forez appartiennent en majorité à la période de reconstruction urbaine qui s’est opérée à la fin de la guerre de Cent Ans et à celle du repeuplement des villes après une longue période d’épidémies de peste et de forte mortalité.Les décors de briqueLes maisons édifiées dans la seconde moitié du XIXe siècle ont volontiers utilisé la brique en tant que matériau de construction et élément de décor, grâce à l’exploitation de carrières d’argile situées dansla commune voisine de Saint-Marcellin-en-Forez. Brutes ou vernissées, employéesen corniches, gênoises ou en encadrements de portes et de fenêtres, les briques créent des motifs variés à découvrir… le nez en l’air !Les exemples les plus significatifs, datant de la fin du Moyen Âge, sont visibles depuis la rue Colombet Solle et la place de la Paix, de part et d’autre de la Porte Franchise (XVe siècle). Le bois a étéemployé dans les constructions à toutes les époques mais c’est aux XIVe et XVe siècles que l’art de la charpenterie culmine. Contrairement aux idées reçues, le bois n’est pas symbole de pauvreté. Sa mise en œuvre nécessitait une main d’œuvre spécialisée. Sa rareté, à certaines époques d’intenses défrichements, pouvait le rendre onéreux et il existe dans toutes les régions des demeures de prestige réalisées dans ce matériau. Le seul fait dont les historiens sont sûrs est que les maisons à pans de bois connues dans le Forez appartiennent en majorité à la période de reconstruction urbaine qui s’est opérée à la fin de la guerre de Cent Ans et à celle du repeuplement des villes après une longue période d’épidémies de peste et de forte mortalité.Les décors de briqueLes maisons édifiées dans la seconde moitié du XIXe siècle ont volontiers utilisé la brique en tant que matériau de construction et élément de décor, grâce à l’exploitation de carrières d’argile situées dansla commune voisine de Saint-Marcellin-en-Forez. Brutes ou vernissées, employéesen corniches, gênoises ou en encadrements de portes et de fenêtres, les briques créent des motifs variés à découvrir… le nez en l’air !Voir la photo de l'etapeimage/jpegLe rempart urbainIl est mentionné pour la première fois en 1376 et nous est parvenu aujourd’hui à l’état incomplet. Sa construction, organisée par le prieur, est intervenue pendant la guerre de Cent Ans afin de protéger la ville. Cependant cette nouvelle ligne de fortification n’a pas pu empêcher la prise et le pillage de la ville en 1380 par les Tards-Venus, puis à nouveau en 1420. De forme ovale, elle était constituée d’un rempart flanqué de tours et était doublée de fossés en eau. Trois portes permettaient l’accès à la ville.Malheureusement, aucune n’est conservée aujourd’hui. La partie la plus significative de l’enceinte urbaine se découvre à partir du boulevard de la Libération. On y observe notamment l’emploi de galets de rivière. Le rempart était ponctué de tours quadrangulaires et d’une seule tour ronde. Il est démantelé sur ordre de Richelieu dans le premier tiers du XVIIe siècle.Il est mentionné pour la première fois en 1376 et nous est parvenu aujourd’hui à l’état incomplet. Sa construction, organisée par le prieur, est intervenue pendant la guerre de Cent Ans afin de protéger la ville. Cependant cette nouvelle ligne de fortification n’a pas pu empêcher la prise et le pillage de la ville en 1380 par les Tards-Venus, puis à nouveau en 1420. De forme ovale, elle était constituée d’un rempart flanqué de tours et était doublée de fossés en eau. Trois portes permettaient l’accès à la ville.Malheureusement, aucune n’est conservée aujourd’hui. La partie la plus significative de l’enceinte urbaine se découvre à partir du boulevard de la Libération. On y observe notamment l’emploi de galets de rivière. Le rempart était ponctué de tours quadrangulaires et d’une seule tour ronde. Il est démantelé sur ordre de Richelieu dans le premier tiers du XVIIe siècle.Voir la photo de l'etapeimage/jpegMaisons anciennesVoir la photo de l'etapeimage/jpegChapelle Saint-Jean-Baptiste(inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques)Si l’église Saint-Jean-Baptiste n’est connue dans les textes qu’à la fin du Moyen Âge, les fouilles archéologiques ont démontré que l’édifice actuel a pris la suite de plusieurs églises qui se sont succédées entre les IVe et VIe siècles. Nous sommes alors à la fin de l’Antiquité, au début du Moyen Âge, période de lente diffusion du christianisme. Reconstruite au XIe siècle dans un contexte général d’essor paroissial sans précédent en Occident, l’église était entourée d’un cimetière. Remplissant la fonction d’église paroissiale, elle a rythmé la vie des habitants de Saint-Rambert du XIIe au XVIIe siècle. Elle est constituée d’une nef unique, de dimension modeste, simplement couverte d’une charpente. Un petit clocher-mur surmonte la façade ouest. À gauche de l’entrée est visible une sépulture, témoignage de la vocation funéraire du lieu. Des chapiteaux romans ainsi que des fragments de peintures murales ornent le chœur.(inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques)Si l’église Saint-Jean-Baptiste n’est connue dans les textes qu’à la fin du Moyen Âge, les fouilles archéologiques ont démontré que l’édifice actuel a pris la suite de plusieurs églises qui se sont succédées entre les IVe et VIe siècles. Nous sommes alors à la fin de l’Antiquité, au début du Moyen Âge, période de lente diffusion du christianisme. Reconstruite au XIe siècle dans un contexte général d’essor paroissial sans précédent en Occident, l’église était entourée d’un cimetière. Remplissant la fonction d’église paroissiale, elle a rythmé la vie des habitants de Saint-Rambert du XIIe au XVIIe siècle. Elle est constituée d’une nef unique, de dimension modeste, simplement couverte d’une charpente. Un petit clocher-mur surmonte la façade ouest. À gauche de l’entrée est visible une sépulture, témoignage de la vocation funéraire du lieu. Des chapiteaux romans ainsi que des fragments de peintures murales ornent le chœur.Voir la photo de l'etapeimage/jpegLes gorges de La LoireVous pourrez prolonger votre circuit en découvrant les gorges de La Loire (prendre la voiture en direction de Chambles par la D.108, bifurquer à gauche 5km plus loin aux lieux-dits La Garde et Essalois).Vous pourrez prolonger votre circuit en découvrant les gorges de La Loire (prendre la voiture en direction de Chambles par la D.108, bifurquer à gauche 5km plus loin aux lieux-dits La Garde et Essalois).Voir la photo de l'etapeimage/jpegVoir la photo de l'etapeimage/jpegPromenades sur les bords de LoireEn se dirigeant en bas de la ville de Saint-Just-Saint-Rambert, en direction du pont qui enjambe la Loire, une agréable promenade à faire à pied ou en vélo, aménagée sur les bords du fleuve, vous permet de compléter la découverte de la ville entre nature et patrimoine.Prolongez la visite...suivez le fleuve ! Vous pourrez vous procurez le dépliant de ces randonnées à l'office de tourisme ou sur notre site internet www.randos-loireforez.com.En se dirigeant en bas de la ville de Saint-Just-Saint-Rambert, en direction du pont qui enjambe la Loire, une agréable promenade à faire à pied ou en vélo, aménagée sur les bords du fleuve, vous permet de compléter la découverte de la ville entre nature et patrimoine.Prolongez la visite...suivez le fleuve ! Vous pourrez vous procurez le dépliant de ces randonnées à l'office de tourisme ou sur notre site internet www.randos-loireforez.com.Voir la photo de l'etapeimage/jpegVoir la photo de l'etapeimage/jpegVoir la photo de l'etapeimage/jpegVoir la photo de l'etapeimage/jpeg