Sauvain - Autour du BourgA la découverte du village de Sauvain et de ses richesses culturelles et patrimoniales.Voir la photo du circuitimage/jpegEgliseL'Eglise actuelle a été construite sur l'emplacement de la chapelle du fort de Sauvain. Placée sous le vocable de Notre Dame, elle est classée monument historique.Elle possède deux beaux portails sculptés, en particulier celui qui ouvre côté Sud en direction de la porte fortifiée. On note la présence de 2 bancs de pierre dans chaque embrasure.A la sortie de l'église côté nord un bac porte la date de 1557 et le monogramme du Christ J.H.S. Il est en granit et proviendrait du fort de Montherboux, au hameau de la Brosse, détruit pendant les guerres de religion.Son clocher date de 1502. Il est de type forézien. A l'angle est une tourelle contient l'escalier. Le toit est conique.L'almanach de 1758 relate que les 7 et 27 août, la croix du clocher produisit des étoiles durant la nuit (orages). C'étaient des phénomènes électrostatiques impossibles aujourd'hui grâce à la pose d'un pare foudre en 2013.L'Eglise actuelle a été construite sur l'emplacement de la chapelle du fort de Sauvain. Placée sous le vocable de Notre Dame, elle est classée monument historique.Elle possède deux beaux portails sculptés, en particulier celui qui ouvre côté Sud en direction de la porte fortifiée. On note la présence de 2 bancs de pierre dans chaque embrasure.A la sortie de l'église côté nord un bac porte la date de 1557 et le monogramme du Christ J.H.S. Il est en granit et proviendrait du fort de Montherboux, au hameau de la Brosse, détruit pendant les guerres de religion.Son clocher date de 1502. Il est de type forézien. A l'angle est une tourelle contient l'escalier. Le toit est conique.L'almanach de 1758 relate que les 7 et 27 août, la croix du clocher produisit des étoiles durant la nuit (orages). C'étaient des phénomènes électrostatiques impossibles aujourd'hui grâce à la pose d'un pare foudre en 2013.Lavoir abreuvoirAutrefois c'était un lieu incontournable pour les animaux qui retournaient dans les étables (plus de 12 fermes à l'intérieur du village) après avoir été "aux champs" accompagnés des vachères.C'était aussi un lieu de vie très actif où les femmes, à l'occasion de la lessive, propageaient les "nouvelles" du village, de la montagne et de la région.Autrefois c'était un lieu incontournable pour les animaux qui retournaient dans les étables (plus de 12 fermes à l'intérieur du village) après avoir été "aux champs" accompagnés des vachères.C'était aussi un lieu de vie très actif où les femmes, à l'occasion de la lessive, propageaient les "nouvelles" du village, de la montagne et de la région.Fontaine des 5 meulesA l'initiative du chanoine Elisée Tarit, elle fut construite en 1968 par les habitants du village. Les meules proviennent d'anciens moulins abandonnés qui s'égrainaient autrefois le long des rivières de Sauvain.Enfant de Sauvain, il fût ordonné prêtre à la cathédrale St Jean à Lyon et a toujours exercé son ministère à Lyon. D'abord prêtre de 1927 à 1938 il fut ensuite missionnaire aux Chartreux.Un artisan de la parole, il a écrit et publié plus de 25 ouvrages : spiritualité, essais, romans, contes, poèmes et livres pour enfants. Ceux-ci puisent leur inspiration dans le sacerdoce, la famille et sa terre natale.A l'initiative du chanoine Elisée Tarit, elle fut construite en 1968 par les habitants du village. Les meules proviennent d'anciens moulins abandonnés qui s'égrainaient autrefois le long des rivières de Sauvain.Enfant de Sauvain, il fût ordonné prêtre à la cathédrale St Jean à Lyon et a toujours exercé son ministère à Lyon. D'abord prêtre de 1927 à 1938 il fut ensuite missionnaire aux Chartreux.Un artisan de la parole, il a écrit et publié plus de 25 ouvrages : spiritualité, essais, romans, contes, poèmes et livres pour enfants. Ceux-ci puisent leur inspiration dans le sacerdoce, la famille et sa terre natale.Terrain champêtrePropriété collective des habitants du bourg de Sauvain, ce terrain a été une carrière de pierres. Utilisée épisodiquement par les habitants depuis très longtemps sans doute, l'exploitation a été rationalisée après la dernière guerre par Barthélémy Fournier (dit Bartho) qui l'a fait fonctionner jusqu'en 1960. Elle a compté jusqu'à 10 ouvriers. Elle produisait des pierres basaltiques concassées pour l'empierrement des chaussées de route. Ajourd'hui cette carrière est désaffectée et a été aménagée par la commune pour accueillir les fêtes villageoises et familiales, notamment la célèbre fête des airelles-myrtilles qui se tient chaque 15 août.Propriété collective des habitants du bourg de Sauvain, ce terrain a été une carrière de pierres. Utilisée épisodiquement par les habitants depuis très longtemps sans doute, l'exploitation a été rationalisée après la dernière guerre par Barthélémy Fournier (dit Bartho) qui l'a fait fonctionner jusqu'en 1960. Elle a compté jusqu'à 10 ouvriers. Elle produisait des pierres basaltiques concassées pour l'empierrement des chaussées de route. Ajourd'hui cette carrière est désaffectée et a été aménagée par la commune pour accueillir les fêtes villageoises et familiales, notamment la célèbre fête des airelles-myrtilles qui se tient chaque 15 août.ViergeEn 1958 pour le centenaire de l'apparition de la Vierge à Sainte Bernadette, certains sauvagnards se rendirent en pèlerinage à Lourdes. Barthélémy Fournier, exploitant de la carrière et présent parmi les pèlerins, décida d'acheter une statue de la Vierge en remerciement pour n'avoir jamais eu d'accident dans la carrière. Les sauvagnards présents achetèrent en écho une statue de Sainte Bernadette. Après quelques aménagements la grotte de Sauvain était née. Les statues furent installées et le site devint rapidement un lieu de procession chaque 15 août. La tradition se perdit petit à petit et le site s'embroussaillât. Aujourd'hui, il est de nouveau entretenu et fréquenté.En 1958 pour le centenaire de l'apparition de la Vierge à Sainte Bernadette, certains sauvagnards se rendirent en pèlerinage à Lourdes. Barthélémy Fournier, exploitant de la carrière et présent parmi les pèlerins, décida d'acheter une statue de la Vierge en remerciement pour n'avoir jamais eu d'accident dans la carrière. Les sauvagnards présents achetèrent en écho une statue de Sainte Bernadette. Après quelques aménagements la grotte de Sauvain était née. Les statues furent installées et le site devint rapidement un lieu de procession chaque 15 août. La tradition se perdit petit à petit et le site s'embroussaillât. Aujourd'hui, il est de nouveau entretenu et fréquenté.FontapinLa croix de Fontapin doit son nom à la source au milieu des pins présents à proximité qui alimentaient autrefois le bourg de Sauvain. Reflet de la robuste sagesse paysanne, elle est composée de 5 pièces. Le piédestal est un rocher basaltique. Au dessus se trouve une belle dalle de granite carrée évoquant les autels antiques et supportant deux meules au galbe remarquable.Enfin, dans l'axe des meules, la croix constitue l’élément essentiel. De forme carrée elle intègre un Christ à faible relief gravé.On ne connait pas sa date d'installation mais la croix d'origine (plus haute et de forme ronde) fut brisée en 1912 par 2 garçons se rendant à Dizangue. Elle fut alors remplacée par la croix actuelle datant de 1771 et qui était installée en aval du village. Marquant sans doute un accident, elle porte les initiales JM et était dénommée "Croix de Matra".La croix de Fontapin doit son nom à la source au milieu des pins présents à proximité qui alimentaient autrefois le bourg de Sauvain. Reflet de la robuste sagesse paysanne, elle est composée de 5 pièces. Le piédestal est un rocher basaltique. Au dessus se trouve une belle dalle de granite carrée évoquant les autels antiques et supportant deux meules au galbe remarquable.Enfin, dans l'axe des meules, la croix constitue l’élément essentiel. De forme carrée elle intègre un Christ à faible relief gravé.On ne connait pas sa date d'installation mais la croix d'origine (plus haute et de forme ronde) fut brisée en 1912 par 2 garçons se rendant à Dizangue. Elle fut alors remplacée par la croix actuelle datant de 1771 et qui était installée en aval du village. Marquant sans doute un accident, elle porte les initiales JM et était dénommée "Croix de Matra".Chemin de rondeAfin de se protéger des pillages, les bourgs du haut Forez dont Sauvain furent fortifiés avant le milieu du XIVème siècle. On retrouve la trace de ses fortifications sur le plan terrier "Pereni" (1399). En 1548, des actes mentionnent le "fort de Saulvaing".En observant certaines maisons de Sauvain vous remarquerez des traces des murs d'enceinte qui ont servi d'appui à la construction de certaines habitations.Le plan cadastral du centre bourg de Sauvain est également une preuve de la présence de fortifications.Afin de se protéger des pillages, les bourgs du haut Forez dont Sauvain furent fortifiés avant le milieu du XIVème siècle. On retrouve la trace de ses fortifications sur le plan terrier "Pereni" (1399). En 1548, des actes mentionnent le "fort de Saulvaing".En observant certaines maisons de Sauvain vous remarquerez des traces des murs d'enceinte qui ont servi d'appui à la construction de certaines habitations.Le plan cadastral du centre bourg de Sauvain est également une preuve de la présence de fortifications.Maison LépineLe créateur du célèbre concoursLe nom de Lépine reste associé au concours du même nom qui existe toujours. En 1901, il créa un concours de jouets et d'articles de Paris pour promouvoir les petits inventeurs.Un homme publicNatif de Lyon, après des études de droit, il ambrasse la carrière administrative et en gravit les échelons en passant entre autres par Montbrison (sous-préfet) et St Etienne (préfet) jusqu'à Paris (préfet de police de 1893 à 1913).Une vie privée à SauvainMarié à une montbrisonnaise, Marie Dulac, Louis Lépine et sa famille séjournaient tous les étés à Sauvain dans leur propriété qu'on appelle "le château". Le souvenir du mariage d'une de ses filles Renée avec Henri Reymond reste gravé dans la mémoire locale.Le créateur du célèbre concoursLe nom de Lépine reste associé au concours du même nom qui existe toujours. En 1901, il créa un concours de jouets et d'articles de Paris pour promouvoir les petits inventeurs.Un homme publicNatif de Lyon, après des études de droit, il ambrasse la carrière administrative et en gravit les échelons en passant entre autres par Montbrison (sous-préfet) et St Etienne (préfet) jusqu'à Paris (préfet de police de 1893 à 1913).Une vie privée à SauvainMarié à une montbrisonnaise, Marie Dulac, Louis Lépine et sa famille séjournaient tous les étés à Sauvain dans leur propriété qu'on appelle "le château". Le souvenir du mariage d'une de ses filles Renée avec Henri Reymond reste gravé dans la mémoire locale.Porte fortifiéeExtrait du compte-rendu d'une excursion de la Diana" Cette porte donne accès à un passage conduisant de la place publique à l’église. Elle est à cintre légèrement brisé et s’ouvre dans une tour carrée dont la façade est construite en matériaux de grand appareil. Au-dessus de la porte, un grand cartouche quadrilobé inscrit dans un cercle, puis dans un carré, contenait un écusson rapporté qui a disparu. Plus haut encore, une étroite fenêtre divisée par un meneau horizontal. Il est possible que la tour ait été plus élevée à l’origine. L’arcade percée dans la muraille postérieure de la tour ne paraît pas avoir été munie d’une porte : on devait y suppléer à l’occasion au moyen d’une cloison mobile en planches, ou même d’une simple tenture. L’espace ainsi délimité devait servir de corps de garde ; il était chauffé, à droite en entrant du dehors, par une grande cheminée demeurée intacte ; à gauche est une porte par où l’on gagne l’escalier qui mène à l’étage, près d’une embrasure à canon enfilant le fossé en ouest. Le sol du passage a été abaissé de 70 à 80 centimètres et les fondations ont été déchaussées d’autant…"Sur un montant droit figure un cadran solaire avec l'inscription 1619 FPMI MATHON (Fait par moi I. Mathon).Extrait du compte-rendu d'une excursion de la Diana" Cette porte donne accès à un passage conduisant de la place publique à l’église. Elle est à cintre légèrement brisé et s’ouvre dans une tour carrée dont la façade est construite en matériaux de grand appareil. Au-dessus de la porte, un grand cartouche quadrilobé inscrit dans un cercle, puis dans un carré, contenait un écusson rapporté qui a disparu. Plus haut encore, une étroite fenêtre divisée par un meneau horizontal. Il est possible que la tour ait été plus élevée à l’origine. L’arcade percée dans la muraille postérieure de la tour ne paraît pas avoir été munie d’une porte : on devait y suppléer à l’occasion au moyen d’une cloison mobile en planches, ou même d’une simple tenture. L’espace ainsi délimité devait servir de corps de garde ; il était chauffé, à droite en entrant du dehors, par une grande cheminée demeurée intacte ; à gauche est une porte par où l’on gagne l’escalier qui mène à l’étage, près d’une embrasure à canon enfilant le fossé en ouest. Le sol du passage a été abaissé de 70 à 80 centimètres et les fondations ont été déchaussées d’autant…"Sur un montant droit figure un cadran solaire avec l'inscription 1619 FPMI MATHON (Fait par moi I. Mathon).Musée de la Fourme et des TraditionsUne architecture de ferme traditionnelle du Forez avec présentation de la vie rurale d'autrefois dont la fabrication de la Fourme de Montbrison. Nombreuses expositions permanentes et temporaires sur 800m². L'accueil est assuré par les habitants.Le Musée de la Fourme et des Traditions est situé sur un site du XVème siècle, dans les bâtiments exceptionnels d'une ancienne ferme et d'un ancien commerce.Venez découvrir la vie d'autrefois en douze expositions sur 800m² : la montagne pastorale, la fabrication de la Fourme de Montbrison, la récolte de la gentiane et de la myrtille, le seigle "des semailles au pain noir", le chanvre et la laine (collection de rouets), les scieurs de long, la saboterie, les arbres foréziens, le charronnage (collection d'attelages échelle 1/6), la forge et le maréchal ferrant.Retrouvez également l'ambiance 1900 et la vie quotidienne d'autrefois dans la salle commune.Accueil de groupes adultes et scolaires.Sentiers thématiques (voir site internet du musée).Les bénévoles de l'association participent chaque année à la fête des airelles-myrtilles du 15 Août.Une architecture de ferme traditionnelle du Forez avec présentation de la vie rurale d'autrefois dont la fabrication de la Fourme de Montbrison. Nombreuses expositions permanentes et temporaires sur 800m². L'accueil est assuré par les habitants.Le Musée de la Fourme et des Traditions est situé sur un site du XVème siècle, dans les bâtiments exceptionnels d'une ancienne ferme et d'un ancien commerce.Venez découvrir la vie d'autrefois en douze expositions sur 800m² : la montagne pastorale, la fabrication de la Fourme de Montbrison, la récolte de la gentiane et de la myrtille, le seigle "des semailles au pain noir", le chanvre et la laine (collection de rouets), les scieurs de long, la saboterie, les arbres foréziens, le charronnage (collection d'attelages échelle 1/6), la forge et le maréchal ferrant.Retrouvez également l'ambiance 1900 et la vie quotidienne d'autrefois dans la salle commune.Accueil de groupes adultes et scolaires.Sentiers thématiques (voir site internet du musée).Les bénévoles de l'association participent chaque année à la fête des airelles-myrtilles du 15 Août.Voir la photo de l'etapeimage/jpegVoir la photo de l'etapeimage/jpegVoir la photo de l'etapeimage/jpegVoir la photo de l'etapeimage/jpeg